Prenons l’hydroptère, ses foils sont de types NACA dont le tableau des coefficients de portance est le suivant :

Il a :
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Un poids de P= mxg= 7x103x9.8= 7x104 N qui s’exerce verticalement et vers le bas.
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Un foil « en T » dont la force s’exerce dans la même direction que le poids (verticale), de sens opposé et de norme Fz= 0.5xCzxpxAxV2. En considérant une incidence de 14° (soit Cz= 1.5) et une vitesse de 10m.s-1, on a donc, avec une surface alaire de 0.9m2, Fz= 0.5×1.5× 103×0.9×102= 6,8×104 N presque suffisant pour soulever a lui seul l’hydroptère.
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Deux foils « en V » incliné à 45o qui, selon le schéma suivant, exercent en projection verticale, une force multiplié par cos(45). Et ont donc selon la formule précédente Fz= cos(45)×0.5×1.5×1000×8.5×102 = 3×105 N.
Soit une force totale maximale de 7×105 N.
Une force colossale qui permet à l’hydroptère de soulever dix fois sont poids. Pas étonnant qu’à cette vitesse l’hydroptère ne puisse reposer que sur le foil arrière et sur le quart d’un foil en « T » comme on peut le voire sur certaine Photos.
Se soulever hors de l’eau permet à l’hydroptère et de limiter sa trainée qui s’exerce dans l’eau. Celle- ci est selon la formule, pour une même aire et même vitesse, 800× plus grande que celle exercé dans l’air (vu que la masse volumique de l’eau est 800× plus grande que celle de l’eau). Celle-ci et frein à la vitesse et n’est donc pas négligeable lorsque l’on veut battre un record du monde!
La portance est donc l’atout principal de l’hydroptère.